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Optométriste ou ophtalmologiste…qui consulter?

Un article de Dr Josée Falardeau, optométriste-conseil de l’AQDM
Deux professionnels de la vision jouent un rôle clé dans le diagnostic, le suivi et la gestion de la DMLA; l’optométriste et l’ophtalmologiste.
Prenez quelques minutes mieux cerner qui fait quoi!
L’optométriste est l’intervenant de première ligne pour avoir un bilan complet de la vision. Il fait l’examen de la vision pour détecter si les changements de la vision sont reliés un trouble visuel et prescrire les lunettes appropriées. Son rôle est aussi de faire le dépistage des maladies oculaires (cataracte, glaucome, dégénérescence maculaire, dont la DMLA qui est la plus fréquente). Il prodigue des conseils pour gérer les symptômes et assurer le suivi des différentes maladies oculaires.
L’ophtalmologiste est un médecin spécialiste des yeux qui fait la détection et le traitement des pathologies et les suivis pour évaluer l’efficacité des traitements. Une référence de l’optométriste est nécessaire pour pouvoir le consulter. Dans certains grands centres, il y a aussi des rétinologues. Ces ophtalmologistes spécialisés en maladies de la rétine font la prise en charge de la DMLA.
Comme la DMLA sèche ne requiert pas de traitement dans à ses premiers stades, le suivi par l’optométriste est suffisant pour savoir si la maladie évolue ou non. Par contre, dès que la DMLA évolue à un stade plus avancé ou devient humide, l’optométriste va alors référer son patient à l’ophtalmologiste. Il peut aussi recommander des aides optiques (loupes) et référer à un centre de basse vision s’il y a lieu.
Les deux professionnels travaillent de concert pour la prise en charge des patients et offrir un parcours complet. Même si un patient est pris en charge par l’ophtalmologiste et reçoit des traitements pour la DMLA, il peut continuer ses examens visuels réguliers chez l’optométriste pour s’assurer que les lunettes sont toujours adéquates et qu’il n’y a pas d’autres pathologies comme la cataracte, le glaucome et la sécheresse oculaire, qui peuvent aussi nuire à la vision.
Cet article est également paru dans le bulletin d’information Printemps 2025 de l’AQDM.